DIG/ C’était l’une des mesures phares adoptées par la Task force sur les finances publiques organisée en mai 2018 au Cap Estérias : La réduction de la taille du gouvernement.
Composé de 41 ministres à l’époque, celle-ci devait subir un dégraissage en profondeur afin de dégager des économies et de garantir plus d’efficacité dans l’action de l’exécutif.
Annoncé par le porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, le 25 juin 2018 au Palais du Bord de mer lors d’une conférence de presse, comme devant entrer en vigueur à l’issue des législatives de 2018, une vingtaine de membres du gouvernement avait été recommandée à l’issue de ces assises.
« La réduction de la taille du gouvernement. Oui, cette mesure sera mise en œuvre. Parce qu’en l’état, le nombre considérable de départements ministériels engendre des dépenses trop importantes. Mais elle ne sera pas rétroactive. Par conséquent, elle ne concerne nullement l’actuel gouvernement dont la composition reste en l’état. Cette mesure vaudra, en revanche, pour l’avenir« , avait indiqué le porte-parole.
Mais le nouveau gouvernement de Julien Nkoghe Békalé a fait fi de cette recommandation en conservant 38 postes sur les 41, et en procédant à un jeu de chaises musicales avec comme principaux « sacrifiés » la pléthore de ministres délégués dont l’utilité en temps de crise ne se justifie pas.