DIG/ En début d’année 2022, l’on devrait assister à l’entrée en vigueur de la reforme sur le paiement des pensions.
Le mardi 12 octobre 2021, dans les locaux de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF), le ministre du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, a procédé au lancement d’une étude actuarielle y relative.
Un audit rendu nécessaire, premièrement, à la suite de la mise en place d’un nouveau système de rémunération des agents de l’État. Lequel système a entraîné, pour adaptation, l’adoption des textes juridiques.
Aussi, est-il indispensable d’arrimer les pensions au nouveau système de rémunération des agents publics. Sauf que les statuts de la CPPF exigent qu’il soit fait, avant toute grande reforme, une étude actuarielle.
« Le gouvernement a donc pris l’engagement, depuis sensiblement un mois, de mener cette étude qui est une évaluation de nos régimes des pensions pour mesurer leur impact, à long terme », a expliqué le ministre Ossoungou Ndibangoye.
Non sans insister sur le bien-fondé de cette étude qui, selon lui, « intervient dans un contexte où le compte des pensions est structurellement déficitaire par la faiblesse de nos cotisations ».
L’audit a été confié au cabinet marocain Finactu consulting & corporate finance. Il doit durer trois mois, a indiqué le membre du gouvernement.
Un délai raisonnable, selon Ghita Lamriki, la cheffe de la mission du cabinet précité. Ce, d’autant plus que la collecte des données, étape fondamentale pour raccourcir les délais, a déjà quasiment été bouclée.
Notons que l’actuariat est une science spécialisée dans l’analyse et le contrôle du risque et des effets du hasard, notamment dans les questions de régimes de retraite.