DIG/ Après avoir observé une grève d’avertissement depuis le 22 mai 2018 pour revendiquer, entre autres, l’application des textes juridiques garantissant la sécurisation de leurs primes, les agents grévistes des régies financières ont décidé, le 24 mai 2018, de passer à la vitesse supérieure.
Au cours d’une assemblée générale, ils ont voté à l’unanimité pour une grève générale illimitée, avec un service minimum entre 7 heures et 10 heures.
Selon le premier vice-président, porte-parole de la Fédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa), Wilfried Erisco Mvou Ossialas, cette décision a été prise suite au refus de la tutelle de coopérer.
« Nous espérions être reçus par notre tutelle après le déclenchement de la grève d’avertissement. Mais personne n’a daigné nous écrire et accuser réception des courriers adressés aux différents secrétaires généraux et au ministre. Ils nous ont servi le mépris à la place de ce pourquoi nous sommes rentrés en grève », a expliqué Wilfried Erisco Mvou Ossialas.
Il faut noter que ce vaste mouvement d’humeur est également suivi à Port-Gentil, Franceville et Oyem.
Brice Gotoa