DIG/ Quelque peu fragilisés par les rumeurs sur une éventuelle désapprobation du Fonds monétaire international à la mise en place du Club de Libreville, les initiateurs de ce concept multiplient, depuis, les sorties médiatiques.
A la faveur d’une conférence de presse tenue le 21 mars 2018 à Libreville, le président du Groupe d’intérêt économique (GIE) appelé Club de Libreville, Henri-Claude Oyima, et le directeur général du Budget et des Finances publiques, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, ont présenté les mécanismes du processus de remboursement de la dette intérieure avant d’indiquer les conditions nécessaires au recouvrement de cette créance.
Cette conférence de presse a permis également de rassurer les opérateurs économiques sur l’effectivité du processus de paiement de la dette intérieure. Un procédé qui rentre définitivement dans sa phase opérationnelle.
« Pour prétendre être créancier de l’Etat, il faut prouver que la créance que vous prétendez sur l’Etat est exigible, liquide et certaine. Si ces trois conditions sont remplies, à ce moment là, vous pouvez prétendre être créancier de l’Etat et donc demander remboursement », a précisé Henri-Claude Oyima.
Selon le DGBFIP, l’Etat va consacrer une partie de ses recettes budgétaires au règlement de sa dette intérieure, celle dû par l’Etat aux entreprises locales.
« En payant notre dette intérieure, on améliore nos critères de gestion budgétaire, on améliore notre trésorerie parce qu’on sort des éléments qui pesaient sur notre capacité à investir, donc a créé la croissance. C’est une aubaine pour nous de pouvoir rendre nos livres puissants, que nous puissions commencer une année 2018 sans être intoxiqué par les éléments passés qui pèseraient sur notre capacité à exécuter notre budget en termes d’investissements », a indiqué Fabrice Andjoua Bongo Ondimba
Autre sujet abordé, le regard du Fonds monétaire international (FMI) quant au mécanisme du règlement proposé par le Club se Libreville.
« Il faut le dire clairement et nettement le FMI est un partenaire du Gabon. Il est notre partenaire, il le reste. Je pense que l’intérêt du FMI comme du Gabon, c’est de relancer la machine économique », a ajouté le DG du Budget.
Brice Gotoa