DIG/ Désormais, en cas de conflit d’affaires, les opérateurs économiques implantés au Gabon ne sont plus obligés de solliciter une médiation à l’extérieur du pays.
En effet, l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC) a lancé officiellement, le 23 décembre 2020, ses activités à Libreville.
Né de la volonté de promouvoir les modes alternatifs de règlement des différends, l’IIMAC compte déployer son expertise en matière d’arbitrage commercial et d’investissement, de conciliation et de médiation.
Le nouvel institut assure la veille juridique en droit de l’arbitrage ainsi que des formations sur le droit de l’arbitrage.
« Les textes de l’IIMAC ont été conçus et traduisent les dispositions des Actes uniformes OHADA relatifs à l’arbitrage et à la médiation, comme les meilleures pratiques internationalement reconnues et admises », a indiqué la promotrice de de cette nouvelle structure, Ivette Ngwevilo Rekangalt.
Créé en mars 2020, l’institut se donne la compétence d’aplanir tous différends d’ordre contractuel ou relatif à l’investissement public et de parvenir de façon consensuelle et souvent amiable à la résolution des conflits, d’instaurer une justice privée rapide et de proximité, moins procédurière, bien sûr dans le respect de l’Etat de droit.
Il s’agit donc d’une justice alternative pour le règlement des conflits du secteur économique basée sur le consentement des parties impliquées.
Cet important rôle pourrait contribuer à l’amélioration du climat des affaires et ouvrir de nouveaux possibles.
La médiation est un processus volontaire et confidentiel de gestion des conflits par lequel les parties recourent à un tiers indépendant et impartial, le médiateur.
Ce dernier aide à élaborer une entente juste et raisonnable qui respecte les besoins de chacune des parties.