Réhabilitation de l’axe PK12-PK105 : Les raisons de l’éviction du chinois CSCEC

DIG/ A l’arrêt depuis plusieurs mois , les travaux de réhabilitation de l’axe PK12-PK105 vont être confiés à un autre opérateur.

En effet, le gouvernement a décidé de dessaisir l’entreprise chinoise Chinese State Construction Engineering Corporation (CSCEC) de ce chantier pour non respect des clauses contractuelles.

 «La société avait un contrat avec la République gabonaise où elle s’engage à préfinancer ces travaux pour environ 50 milliards de francs CFA. C’est d’ailleurs la condition pour laquelle elle a obtenu ce marché», a rappelé Arnauld-Calixte Engandji.

Or, CSCEC a conditionné le démarrage des travaux par l’apurement de certaines ardoises de l’État sur des chantiers antérieurs, comme le Palais des sports, la réparation de l’ambassade du Gabon en Chine, etc.

«Nous essayons de leur faire comprendre que cela ne nous regarde pas, car le contrat que nous avons concerne uniquement l’axe PK12-PK105. Si l’État a d’autres dettes auprès de cette entreprise, nous ne saurions être otages de cela», a expliqué le ministre de l’Équipement, invité lors du «Dafrehsmorning» sur Urban FM, le 12 juillet 2019.

Le membre du gouvernement a annoncé qu’une autre société avait déjà déposé son dossier technique pour une reprise imminente du chantier.

«Nous avons une société de renom qui vient de boucler l’étude dessus. Le dossier technique nous a été déposé. Nous avons des bailleurs qui veulent financer le projet, ainsi que la Banque africaine de développement qui est prête à nous accompagner. Tout ce qu’il nous reste désormais, c’est nous assurer que les conditions des uns et des autres soient suffisamment souples et flexibles pour avancer», a indiqué Arnauld Engandji.

(Source : Gabon Review)

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La Redaction

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