Relance économique : Les atouts et les faiblesses du Gabon en 2022 selon le FMI

DIG/ Selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la croissance du PIB du Gabon devrait atteindre 2,4 % en 2022 contre 1,5 % en 2021.

Elle sera tirée par la reprise continue des secteurs du bois et de la construction et un rebond du secteur des services.

D’après le Fonds, la guerre de la Russie en Ukraine et la flambée des prix des matières premières qui en découle stimuleront les exportations et les recettes pétrolières et amélioreront davantage les positions budgétaire et extérieure.

Cependant, le coût des subventions aux carburants pèsera sur le budget et la hausse des prix des denrées alimentaires renforcera les pressions inflationnistes.

« L’augmentation des recettes pétrolières permettra de faire face à l’augmentation des subventions aux carburants et aux produits alimentaires pour les plus vulnérables et aidera à reconstituer des marges de manœuvres budgétaire et extérieure », souligne le Fonds.

Cependant, de nombreuses incertitudes pèsent sur les perspectives économiques. Notamment, la propagation de nouveaux variants plus contagieux de la COVID-19 – compte tenu notamment de la lenteur de la vaccination –, la possibilité d’un ralentissement économique plus marqué en Chine, l’intensification de la guerre de la Russie en Ukraine et d’éventuelles tensions sociales à l’approche des élections présidentielles de 2023 sont des risques importants qui pèsent sur les perspectives économiques.

A contrario, la hausse du prix du pétrole et l’accélération des réformes devraient renforcer les recettes intérieures, améliorer la gestion des finances publiques, la gouvernance et l’environnement des affaires favoriseront le retour à une croissance forte et inclusive tout en préservant la viabilité de la dette.

« L’économie se remet progressivement de la récession de 2020 grâce à la forte réponse politique à la pandémie de la COVID-19 et à la hausse des prix du pétrole. La croissance s’est accélérée, les positions budgétaire et extérieure se sont renforcées et la dette publique a diminué.

Les perspectives sont globalement positives mais restent soumises à divers risques, notamment les retombées de la guerre russe en Ukraine, un possible ralentissement plus marqué en Chine et une éventuelle résurgence de la pandémie de la COVID-19 », a indiqué le directeur général adjoint du FMI Kenji Okamura, à l’issue du Conseil d’administration du 27 juin 2022.

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La Redaction

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