Route « La Transgabonaise » : Un an après, le chantier n’avance toujours pas…

DIG/ Le vendredi 25 septembre 2020, à Kougouleu, la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, lançait les travaux d’aménagement en 2×2 voies de la route reliant Libreville à Franceville, encore appelée Transgabonaise (780 Km).

Le jeudi 5 août 2021, c’est-à-dire 10 mois plus tard, le ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, effectuait une descente, à la demande de la Première ministre, pour aller toucher du doigt l’évolution de ce chantier confié à la Société autoroutière du Gabon (SAG). Une visite à tous points de vue motivée par le souci de mieux comprendre les raisons des récriminations faites par les Gabonais.

Sur le terrain, le constat est peu satisfaisant et les plaintes des usagers justifiés. Le chantier n’a guère évolué.

Les seuls éléments visibles sont l’installation de la base vie, de la centrale d’enrobé à Meyang (près de Ntoum) et de la structure de concassage à la carrière de Makora. Mais aussi des petits travaux d’élargissement, de part et d’autre de la voie. Simplement ça, près d’un an après le lancement des travaux.

De toute évidence, le chantier connaît un grand retard dans son exécution. Ce qui, bien entendu, devrait se répercuter sur le délai de livraison, à savoir 2023.

Même les travaux visant à améliorer la circulation dans les zones critiques (Nkok-pont Agoula et pont sur la Bokoué-Nsilé) demeurent au stade des intentions.

D’où la gêne du ministre des Travaux publics, qui ne comprend pas le non respect de ses engagements par l’entreprise adjudicataire.

Les raisons de ce retard sont multiples. Si la Covid-19 est évoquée pour masquer des carences, il ne fait aucun doute que la société concessionnaire et son sous-traitant AFCONS n’avaient pas une bonne connaissance de l’environnement dans lequel ils ont accepté d’évoluer.

D’ailleurs, personne n’a souvenance d’un seul kilomètre de route bitumé ou entretenu par la SAG au Gabon.

Cela dit, M. Bounda Balonzi, au-delà de mieux connaître la situation réelle des travaux, n’a pas manqué d’instruire la Société autoroutière du Gabon d’accélérer la cadence.

 

 

 

 

 

 

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La Redaction

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