Secteur minier : Année zéro pour le Gabon en 2017

DIG/ En dépit des bons résultats enregistrés dans exploitation et la production de manganèse en 2017, le secteur minier national a connu une année en demi-teinte marquée par une baisse des investissements des compagnies opérant au Gabon.

Selon le Directeur général de la Géologie et de la Recherche minière, Francis Mayaga-Mikolo, la crise a eu un impact très négatif sur l’activité en général.

« Le nombre d’opérateurs miniers effectuant la recherche minière au Gabon, en vue de découvrir de nouveaux gisements s’élevait à trente-cinq (35) en 2017. Le montant global investi en 2017, dans l’exploration par les opérateurs miniers en phase de recherche, s’élève à environ à 4,4 milliards de francs, en net repli par rapport à 2015 et 2016.

Cette situation est due à la crise à l’échelle mondiale, marquée notamment par une baisse des cours des métaux et les difficultés pour les sociétés d’exploration de lever des capitaux sur les places boursières internationales (Toronto, Londres, Australie, etc.) et auprès des Fonds d’investissement destinés à la recherche minière.

S’agissant de l’exploitation minière nous enregistrons, pour la même année, un total 107 titres comprenant : 2 concessions minières (Comilog et Noga) + celle de la Comuf ; 2 grandes mines (CICMHZ et RGGG); 12 petites mines et 91 carrières.

La crise a eu un impact très négatif surtout dans le domaine des carrières qui a vu les carnets de commandes chuter drastiquement.

Vous savez pertinemment que la demande des matériaux des carrières est surtout exprimée par les sociétés engagées dans les travaux publics. Or, la réduction des chantiers liés aux TP entraine des impacts négatifs sur les sociétés d’exploitation des matériaux des carrières ».

 

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La Redaction

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