DIG/ C’est un petit camouflet pour le Gabon que le gouvernement s’est bien gardé de divulguer.
A peine 6 mois (30 août 2018) après avoir obtenu, au prix d’un travail acharné, sa certification internationale – la 1ère en Afrique centrale et la 9e sur le continent- l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) vient de retirer, à l’Aéroport de Libreville, le précieux sésame.
La décision de l’organe supérieur international en matière de supervision aéroportuaire serait intervenue à l’issue de sa dernière mission effectuée à Libreville (29 Janvier au 6 février 2019), indique une source à l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) contacté par la rédaction de Direct Infos.
Changement de gestionnaire ou dégradation express de l’outil technique…les raisons de ce retrait restent, pour le moment, inconnues. Mais elles contredisent, en tout cas, le rapport publié par l’Anac, lequel indiquait plutôt une satisfaction d’ensemble de l’OACI marquée par « l’établissement d’un système solide de supervision de la sécurité de l’aviation civile et une progression significative du taux de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’OACI ».
Référence* Il faut savoir que la délivrance d’une certification à un aérodrome signifie pour les exploitants d’aéronefs et les autres organisations qui utilisent cet aérodrome, qu’il répond aux spécifications concernant ses installations et son exploitation technique.
L’OACI, par le biais du Comité directeur du plan régional de mise en œuvre complet pour la sécurité et l’aviation en Afrique (le plan AFI), a mis en place en 2016, un projet d’assistance à court terme, pour la certification d’un aérodrome dans chacun des Etats africains.
« En notifiant la certification d’un aéroport international par voie d’information aéronautique, l’Etat déclare que l’aérodrome répond de manière satisfaisante à une importante norme de sécurité qui contribue à la réduction et à l’atténuation des risques pour la sécurité du transport aérien », avait déclaré le directeur régional de l’OACI, Mam Sait Jallow, lors de la remise de la certfication au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
