DIG/ Dans plusieurs courriers adressés fin juillet à la primature, le président du Conseil d’administration de la SEEG Patrick Fonlladosa, a rappelé au Chef du gouvernement, le niveau abyssal de la dette de L’Etat vis-à-vis de la SEEG.
Etablie à plus de 56 milliards de FCFA, celle-ci enflerait chaque mois de 2 milliards de FCFA supplémentaires, l’Etat ne réglant plus, depuis mars dernier, les acomptes mensuels de sa consommation d’eau et d’électricité.
Selon la Lettre du Continent, ce volume de créance oblige, aujourd’hui, Veolia à bloquer le reversement des certaines taxes et redevances.
L’entreprise indique, par ailleurs, étaler les paiements à ses propres fournisseurs et reste toujours dans l’attente d’un échéancier de remboursement que le gouvernement s’était engagé à lui fournir en juin.
Dans les mêmes échanges, souligne le média privé, le patron de la SEEG n’a pas hésité à faire part de son « extrême inquiétude sur l’avenir du secteur dont le pilotage stratégique actuel ne (lui) semble pas à l’échelle des enjeux qu’il doit affronter à très court terme ».
Ces courriers au Chef du gouvernement auraient entraîné une violente réaction du ministre sortant de l’eau et de l’énergie, Guy Bertrand Mapangou, mis en copie. Ce dernier évoquant « des propos et des pratiques dignes de la période coloniale ».