Séminaire gouvernemental : Ali Bongo met en garde ses ministres contre la « colère » du peuple

DIG/ En présidant le 14 septembre 2017, le lancement des travaux du séminaire gouvernemental au Cap Esterias, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a fait abstraction des limogeages de l’ancien Vice-Premier ministre et du ministre délégué du Budget qui ont provoqué une agitation au sein du gouvernement et de l’opinion nationale.

Il a, plutôt, fait preuve de pédagogie, sans pourtant prendre des mesures correctives et coercitives pour orienter l’action gouvernementale dans le sens de la satisfaction des problèmes sociaux des populations.

C’est simplement dans une série de définition de concept et d’analogies centrée sur la fonction de « Ministre », que le Chef de l’Etat s’est lancé tout en invitant les ministres à servir le peuple gabonais.

« On a trop tendance à l’oublier mais, Ministre vient du latin minister qui signifie Serviteur, instrument, agent. Le Ministre : c’est celui qui accomplit une tâche au service d’un autre. Voilà pourquoi les hommes d’Eglise sont appelés ministre du culte parce qu’ils ne sont que des instruments de Dieu au service du peuple de Dieu », a indiqué Ali Bongo Ondimba.

« Par conséquent, dans votre action quotidienne, n’oubliez jamais que vous êtes des serviteurs d’un maître sévère et impatient, le Peuple. Servez-le dignement, au lieu de vous servir », a-t-il exhorté à l’endroit de ses ministres, en survolant les questions relatives au Plan de Relance de l’Economie, de la Budgétisation par Objectifs de Programme et de la gestion des ressources humaines.

Si, de manière intentionnelle, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a recommandé aux ministres de se mettre au service des populations, celles-ci ne ressentent toujours pas la concrétisation de toutes les promesses du pouvoir en place sur l’amélioration des conditions de vie dans les domaines du logement, de la création d’emplois, de la construction des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national etc.

Dorian Bissielou Mbouala

 

 

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La Redaction

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