Sétrag : 3 milliards de francs investis en termes d’actions sociétales

DIG/ Souvent placée sur la sellette par sa clientèle en raison de certains désagréments, la Sétrag, filiale du groupe Eramet s’est aussi engagée en matière de responsabilité sociétale des entreprises afin de transformer le regard du Gabonais vis-à-vis de son offre.

D’après la compagnie ferroviaire, ce sont donc un peu plus de 3 milliards de FCFA qui ont été engagés en termes d’actions sociétales en faveur des Gabonais.

Selon le directeur général adjoint de la Sétrag Christian Magni, en 2018, Setrag a réhabilité 2 écoles à Moanda et à Bakoumba, a facilité le transport scolaire à plus de 400 élèves, et a offert du matériel éducatif aux écoles de Ndjolé, Booué, Lastourville et Ntoum.

Sur les 500 jeunes en Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) et en mise à disposition, quelques 175 ont obtenu un contrat de travail, a assuré Christian Magni.

La construction de 6 passerelles piétonnes au-dessus de la voie ferrée et de 33 km de barrières de protection contribue largement à la sécurisation des voies, indique l’entreprise, ainsi que des campagnes de sensibilisation aux risques ferroviaires et à la lutte contre le VIH/Sida.

Mais Sétrag ne s’est pas arrêtée là. Elle a gratuitement raccordé 700 foyers au réseau électrique à sa charge ; réhabilité 26 bornes fontaines à Franceville et installé 6 autres à Lifouta et Franceville.

L’entreprise participe aussi à la collecte des déchets et ordures ménagères dans les cités riveraines aux emprises ferroviaires d’Owendo, Booué, Ndjolé, Lastourville, Moanda et Franceville.

Depuis 2005, Sétrag est le gestionnaire de la concession du chemin de fer Transgabonais, un axe logistique essentiel au développement du Gabon.

Elle exploite 648 Km de voie ferrée entre Owendo et Franceville, dessert 24 gares à exploitation commerciale dans 5 provinces et concentre 52 % des exportations nationales.

En 2016, la filiale du groupe Eramet a lancé un vaste plan de réhabilitation de la voie ferrée qui consiste à remplacer les traverses en bois divers par des blocs de béton armé, jugés plus consistants.

Cyriaque NGOMA  

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La Redaction

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