SGEPP : Michel Mboussou déjà dans les palabres !

DIG/ Il aurait négocié secrètement, dit-on, son départ de la CNAMGS très mal en point financièrement et au bord de la faillite avec une dette abyssale.

Mais la chance n’est décidément pas du côté du Pr. Michel Mboussou qui, dès son arrivée à la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers, devra affronter un mouvement d’humeur d’une ampleur considérable.

En effet, l’Organisation nationale des employés du Pétrole (Onep) entend déclencher une grève d’avertissement deux jours au sein de la société d’Entreposage de produits pétroliers (SGEPP) dans le but d’interpeller la direction générale sur la violation des engagements pris lors des différentes négociations.

Cette décision a été prise par les employés au terme des assemblées générales tenues les 3 et 4 octobre 2017 pour cause de la non satisfaction de leurs revendications exprimées depuis le mois de décembre 2016.

Selon le secrétaire national adjoint chargé de la négociation et de la règlementation de l’Onep, Alain Mounguengui, une commission tripartite ISYTRAT-SGEPP-ONEP avait entamé des travaux pour trouver des solutions aux attentes des employés. Mais contre toute attente, le directeur général a volontairement interrompu lesdits travaux le 25 septembre 2017 « au mépris de l’avis des autres membres de la commission et du principe de la collégialité qui régit une commission », révèle t’il en fustigeant le comportement désinvolte de la direction générale.

Quant aux préalables inscrits dans leur cahier de charge, les employés de la SGEPP réclament un bonus de séparation (octroi de 12 mois de salaire brut), l’allocation de 80%  du salaire de base avec l’intégralité des primes et autres avantages sociaux.

Et dans le cadre d’un licenciement économique, ils exigent l’accompagnement social comprenant un bonus de séparation de 48 de mois de salaire de brut (dans le cadre du plan social), le rachat des prêts et le maintien de l’assurance maladie sur un an. Et sur ces points viennent se greffer un bonus de séparation de 36 mois et de 48 mois de salaire brut, le rachat des prêts et le maintien de l’assurance maladie sur an pour ce qui est du point sur le départ négocié ou volontaire.

D.B.M

apropos de l auteur

La Redaction

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