DIG/ Total Gabon aurait-il cédé à l’Etat un site pétrolier en piteux état ? En visite d’inspection le vendredi 7 avril 2017, pour la première fois, sur le site de « Mboumba », l’Administrateur-directeur général de la Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG), (Gabon Oil Company), Arnauld Engandji, n’a pas caché sa stupéfaction sur la vétusté des équipements du site et des conditions de vie et de travail exécrable du personnel.
On se souvient que le 21 octobre 2016, l’Etat Gabonais, par l’entremise du ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, avait rétrocédé ce champ de 11 puits (dont 5 sont en production et 6 fermés) à l’opérateur national.
Au cours de son périple débuté à la base vie de l’entreprise, l’ADG de la Goc a relevé les conditions, a-t-il qualifié, d’« inacceptables » d’hébergement du personnel qui passe la nuit, pour certains, à même le sol, sur les matelas déchiquetés. La station de traitement d’eau, d’un autre âge, est frappée par la rouille.
La ronde du site de production et des ateliers a permis, également, de constater que les conditions de gestion des risques environnementaux ne remplissaient pas les conditions minimales de l’industrie, surtout pour un site certifié ISO1400, tant les risques évidents de pollution sont légion.
Mais ce que nombre de visiteurs ont considéré comme un ‘’scandale’’ a été la découverte, d’un mini lac artificiel, contenant un liquide noir en contact direct avec le sol, pouvant impacter négativement l’environnement.
« Nous avons pris ce site dans les conditions de sécurité et même de confort de vie qui laissent à désirer. Nous tacherons de faire le point avec Total Gabon avec qui nous sommes surs de trouver un terrain d’entente sur les responsabilités de chaque partie » a confié à la presse Arnauld Engandji.
