DIG/ Comment va l’entreprise gabonaise Pizolub, spécialisée dans la fabrication des lubrifiants ?
Une certaine forme de confusion règne entre les déclarations officielles de son directeur général, Hans Landry Ivala, et le Président du Conseil d’administration (PCA) Jean Koumbi Guiyedi.
En effet, lors de leur entretien le 19 juin 2025 au cabinet du ministre du Pétrole, Sosthène Nguéma Nguéma, le PCA avait exposé au membre du gouvernement la situation très critique de l’entreprise nécessitant une intervention express de sa tutelle.
« Nous étions à -12 milliards de FCFA de dettes, voire 13. Et à -13 milliards, la société, logiquement, n’existe plus, puisque la dette dépasse la moitié du capital social.
Selon l’article 664 de l’Acte uniforme OHADA, Pizolub devrait être dissoute. Aujourd’hui, nous avons exposé cette situation au ministre », avait indiqué Jean Koumbi Guiyedi.
Face à ce sombre tableau, le ministre avait demandé à la direction de l’entreprise de lui soumettre, dans les plus brefs délais, un plan de restructuration, afin d’en évaluer la faisabilité et d’envisager d’éventuelles pistes de redressement.
Cependant, lors du Conseil d’administration tenu le 27 juin 2025- soit 1 semaine après l’échange avec le ministre du Pétrole- le directeur général va exposer une toute autre réalité.
L’entreprise se porterait beaucoup mieux. Et cela depuis sa prise de fonction en 2024 où un plan de redressement a été lancé avec succès.
Face à la presse, Hans Landry Ivala, a même marqué son étonnement sur des articles de presse affirmant que son entreprise serait au bord de la faillite.
« Ce n’est pas le cas. Pizolub se porte beaucoup mieux qu’avant. Nous avons un plan de restructuration qui a des effets positifs depuis 2024 », a-t-il affirmé.
