DIG/ Le Vice-Premier ministre en charge de l’Habitat, Bruno Ben Moubamba, a procédé, le 28 juin 2017 au Radisson blu de Libreville, à l’ouverture effective des assises sur la redynamisation de l’agriculture et l’accélération du programme Graine « pour une souveraineté alimentaire au Gabon », en présence du représentant de la FAO, des experts et des partenaires techniques et financiers.
Durant quatre jours, les experts venus d’horizons divers vont partager leurs expériences avec les participants de l’intérieur du pays.
« Les présentes assises sont donc une opportunité pour notre pays. Elle permettent d’engager une profonde réflexion sur la nécessité de relever deux défis : réduire de manière significative notre forte dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur, et augmenter de manière substantielle la contribution du secteur agricole à notre PIB », a indiqué Bruno Ben Moubamba.
Selon le membre du gouvernement, les importations alimentaires du Gabon dépassent chaque année la bagatelle somme de 300 milliards de francs.
« Nous ne pouvons pas avoir un tel potentiel agricole naturel, et continuer année après année, a payer une telle facture alimentaire ! ».
« Les réflexions qui seront menées doivent ouvrir la voie à une profonde mutation du secteur agricole de notre pays afin qu’il joue pleinement le rôle de moteur de développement économique et social qui lui est assigné », a indiqué Patricia Tayé, ministre déléguée de l’Agriculture en charge du programme Graine.
Il s’agira au cours de ses travaux, d’apporter des éclairages pertinents sur les questions qui seront abordées et de faire des recommandations précises, réalistes et pratiques.
« Elles doivent également ouvrir la voie pour l’accroissement des investissements dans le secteur et l’adoption des stratégies et politiques pour éliminer à terme la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur », a précisé Hélder Muteia, le représentant de la FAO au Gabon.
Brice Gotoa