DIG/ La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a, du 5 au 7 octobre 2021, participé au Forum virtuel de la sécurité sociale (VSSF), organisé par l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), depuis Genève, en Suisse.
Aussi, la plateforme réunissant 47 pays africains a-t-elle permis d’échanger sur les priorités et autres stratégies en matière de sécurité sociale en Afrique pour les décideurs et autres managers des Caisses.
L’exposé à ces assises du directeur général de la CNSS, Patrick Okori Ossi, était notamment axé sur les études actuarielles réalisées par l’organisme, relativement aux exigences internationales et au Code de la sécurité sociale, aux fins de booster ses résultats. Des techniques de haut vol qui nécessitaient auparavant l’intervention des compétences extérieures comme les cabinets d’études actuarielles.
Si la première étude a été réalisée en 2005 et la deuxième en 2014, le DG de la CNSS n’a pas manqué de relever leur caractère onéreux. Vu que la dernière effectuée exclusivement sur la branche Vieillesse a coûté près de 400 millions de francs. Toute chose qui a conduit les anciens dirigeants, sur la base des recommandations internationales, à opter pour le logiciel ILO-PENS promu par le Centre international de formation de l’Organisation internationale du travail (CIF-OIT).
Aussi, le logiciel acquis et vulgarisé auprès du personnel, en 2019, permet-il désormais à la CNSS de réaliser en interne ses études actuarielles sur les branches Vieillesse, Prestations familiales et Risques professionnels. Tout en réduisant considérablement les coûts initiaux, qui ont été ramenés autour de 14, 7 millions de francs.
Cette stratégie a valu à la CNSS trois prix de la part de l’AISS. Le premier concerne l’acquisition sur la Bonne pratique liée au choix porté sur le logiciel ILO-PENS. Le deuxième est consécutif à deux années de pratique de prévention des risques professionnels en entreprise.
L’institution étant passée de la réparation des accidents à la prévention en 2018, par la création d’une direction en la matière. Le troisième prix a trait à la cellule Plainte (CPC) dont la mise en place, sous Dr Nicole Assélé, permet aujourd’hui de fluidifier le traitement des réclamations des clients.