DIG/ L’Assemblée générale du Syndicat national de la poste (Synaposte) s’est tenue, le 18 août 2017 à son siège aux charbonnages.
Deux mois d’impayés de salaire pour cette année, un treizième mois d’arriérés comptant pour 2015 et l’exigence d’une période formelle de paie étaient les principaux points inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre.
« L’objectif de notre rencontre ici est de voir ensemble avec les collègues ce qu’il y a lieu de faire par rapport à notre situation. C’est l’Etat qui paie nos salaires mais nos salaires ne sont plus payés à date. Aujourd’hui, nous comptabilisons deux mois d’impayés parce que nous étions payés au 20. Si au moins l’Etat pouvait nous dire que nous ne serons plus payés le 20, le 25 avec les fonctionnaires, qu’on nous donne au moins une date. Nous pourrons revoir nos bailleurs, nos créanciers pour pouvoir changer. Ce treizième mois de 2015, nous le revendiquons aussi », a indiqué Audrey Ibinga Bouka, trésorière générale de la Synaposte.
Conscient de la situation économique du pays, les agents de la poste ne demandent que satisfaction à leurs doléances connues par la tutelle.
« Nous avons fait beaucoup d’efforts. La poste sort de loin. Tous les jours, nous faisons des efforts. Nous même nous sommes des clients. Les cris des épargnants tous les jours nous sommes impuissants. Chacun à sa part de responsabilité. Si aujourd’hui nous continuons à travailler, c’est parce que nous espérons être payés. Nous faisons notre part, maintenant que l’Etat puisse répondre », a-t-elle conclu.
Brice Gotoa