Talent / Sean Bridon dévoile (enfin) l’origine de sa fortune et de son succès

DIG/ Il accorde très peu d’interviews ou pas, et entretient un certain mystère sur son identité.

Pourtant, il est considéré comme l’artiste gabonais le plus riche et la personnalité africaine la plus suivie sur Facebook devant Samuel Eto’o (14 millions d’abonnés) et Didier Drogba (13 millions).

Avec 28 millions d’abonnés sur sa page Facebook, il ferait, dit-on, partie des 100 comptes Facebook les plus suivis au monde. Et sa chaîne YouTube parmi les 300 comptes les mieux rémunérés en France.

Lui, c’est Sean Bridon. Un nom à consonance anglo-saxonne, encore inconnu, il y a 3 ans dans la mémoire du grand public.

Mais depuis son annonce de consacrer une aide financière de 500 000 dollars (320 millions de francs) à plus de 150 acteurs culturels gabonais, médias compris, il alimente tous les fantasmes.

Pour la première fois, il a accordé une interview exclusive au magazine « Stratégie ».

Interviewé par Alain Bidjeck, le fondateur du célèbre Moca (Movement of creative africas), le producteur, scénariste et businessman gabonais lève un « petit pan du voile » sur l’origine de sa fortune et de son succès phénoménal.

Ambitions

« Je me prédestinais à être footballeur. J’ai obtenu mon bac en sport-études à Kadji Sport Academies au Cameroun, célèbre centre de formation de football en Afrique qui a révélé des futures stars comme Samuel Eto’o et Stéphane Mbia que j’ai côtoyés.

Pour des raisons de santé, j’ai dû renoncer au football mais je suis resté un attaquant : je n’aime pas perdre.

Ensuite, j’ai fait des études de marketing en France au CNED car j’étais passionné de communication.

J’ai toujours été entrepreneur ! Mélomane, j’ai commencé en 2012 dans la musique comme auteur, compositeur, interprète et producteur de mes œuvres, inspiré par Sean Combs alias P. Diddy. J’ai sorti un album au Gabon mais ce n’était p a s « b a n c a b l e ».

Déclic

« Lors d’un voyage aux Etats-Unis chez mon grand frère, j’ai proposé mes scénarios à un youtubeur avec lesquels il a fait quatre fois plus d’audience. Ce fût le déclic.

De retour, j’ai lancé la Seany TV et me suis associé à la star de l’humour gabonais de l’époque, Yaya Vichenzo, et ça a fonctionné tout de suite jusqu’à notre séparation.

À la faveur d’un accident de voiture j’ai rencontré Jack, le nain, la star de mes vidéos. Le succès est arrivé pendant la pandémie.

La Seany TV comptait 400 mille abonnés. Inspiré par mon meilleur ami sourd et muet, j’ai créé des histoires sans parole : la vidéo «il a cassé la télé» a fait 600 millions de vues sur Facebook.

De là, les abonnés n’ont cessé d’affluer du monde entier jusqu’à 28 millions aujourd’hui ».

Projets

« Je reviens à la musique, avec deux projets : une plateforme de streaming de musique et un tremplin de talents africains que je compte produire ».

 

 

 

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La Redaction

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