DIG/ Copieusement raillé le 5 novembre 2019 par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale lors de la restitution des travaux de la Task force sur la Santé, le syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga), réuni en assemblée extraordinaire, a fortement réagi à la « diatribe » du Chef du gouvernement avant d’exiger le paiements des 17 milliards de FCFA dus à la CNAMGS et des 10 milliards de FCFA qui reviennent au groupe Vamed dans le cadre de la convention sur la maintenance des hôpitaux.
« Comment comprendre que le compte-rendu d’une réflexion initiée par la présidence de la République, coordonnée par le Premier ministre et à laquelle les partenaires sociaux n’ont pas participé, puisse se transformer en auto-désaveu et à la dérision des médecins », s’est interrogé le docteur Adrien Mougougou, président du Symefoga.
Les médecins ont rappelé au Premier ministre que « comme pour tous les problèmes de notre pays, la résolution des manquements abyssaux qui minent le secteur de la santé requiert de sa part beaucoup de hauteur et de sérénité car la santé des Gabonais ne saurait s’accommoder à ces hors-sujets récurrents sur des épreuves qui s’apparentent plus à la philosophie ou la sociologie politique qu’à la cure d’une banale crise de paludisme ».
En plus du paiement des redevances de la CNAMGS et de Vamed, les médecins ont invité Julien Nkoghe Békalé à rouvrir les écoles de formation des infirmiers assistants de Franceville, Makokou et Mouila et procéder à la nomination des responsables dans plusieurs structures sanitaires en manque depuis plusieurs années et administrées par des intérimaires.
DY