Ticad 7 : Tokyo veut accroître les partenariats entre les entreprises japonaises et africaines

DIG/ Le Corps diplomatique africain à Tokyo (ADC) et Inter Media Japan ont annoncé, le 29 aôut, la création de la Chambre de commerce africaine au Japon (CCAJ).

La CCAJ a été créée pour accélérer et accroitre la participation du secteur privé en Afrique et au Japon à un moment où la Ticad continue de délaisser progressivement l’aide publique au développement (APD) pour favoriser l’investissement direct étranger (IDE).

La CCAJ a pour objectif d’encourager plus de sociétés japonaises, en particulier les petites et moyennes entreprises, à considérer l’Afrique comme une destination crédible pour les investissements. Mais également à inviter plus de sociétés africaines à nouer des partenariats avec les entreprises nippones .

« Le Corps diplomatique africain soutient pleinement la création de la CCAJ. Nous considérons la Chambre comme une plateforme de promotion de l’image de marque et l’investissement, reliant les acteurs des deux côtés du monde, y compris ceux de pays tiers qui souhaitent établir des partenariats avec le Japon pour investir en Afrique. Cette initiative souligne que l’Afrique est prête à commercer davantage avec le Japon. C’est un message fort qui reçoit l’aval de toutes les missions étrangères africaines à Tokyo », a indiqué Ndiyoi M. Mutiti, ambassadeur de la République de Zambie et présidente du Comité du commerce et de l’investissement du corps diplomatique africain (TRINVEC) au Japon.

« Nous souhaitons offrir au monde des affaires africain et japonais une chambre de commerce 2.0. De la même manière que la technologie a révolutionné d’innombrables industries, nous souhaitons utiliser cette technologie pour innover la manière dont opèrent les chambres », a souligné, pour sa part Pia Von Waldan, PDG d’Inter Media Japan et Co-fondatrice de la CCAJ.

En utilisant la technologie comme catalyseur, la CCAJ prévoit de connecter et de fournir du contenu à ses membres situés au Japon et à travers l’Afrique. Ainsi, la CCAJ agira autant comme un réseau social qu’un créateur du contenu, avec plus de fonctionnalités à l’avenir.

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La Redaction

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