Trafic de bois : Les réseaux mafieux des Eaux et Forêts font perdre 200 milliards par an à l’Etat

DIG/ La mafia au sein de l’administration des Eaux et Forêts n’est pas prête de s’arrêter malgré l’incarcération de plusieurs agents et hauts cadres impliqués dans des trafics divers.

Selon les chiffres compilés par la direction générale des Forêts, la délivrance frauduleuse des autorisations d’exploitation de certaines essences fait perdre à l’État 200 milliards de francs chaque année.

Selon la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCCEI), ces malversations autour du bois accroissent le risque de corruption dans les rangs d’autres administrations impliquées dans le processus d’empotage, de dépotage et d’exportation.

Lors d’une réunion de concertation tenue le 2 décembre 2020, le président de la (CNLCCEI) a, une nouvelle fois, mis en garde les responsables des directions générales intervenant dans la filière forêt-environnement sur les conséquences judicaires et économiques de ces trafics illicites à l’instar de celui du Kevazingogate.

La célébration, le mercredi 9 décembre 2020, de la Journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite devrait être l’occasion, pour Nestor Mbou, de sensibiliser les agents publics. En sus de procéder à un état des lieux, dresser des constats, identifier les risques et proposer des recommandations coercitives.

 

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La Redaction

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