DIG / De passage à Edoum Assi (PK33, commune de Ntoum), le 27 juin 2025, Charles Oliva Mondjo a rencontré les producteurs de vin de palme, les malafoutiers, pour promouvoir une filière aux retombées économiques sous-estimées.
Il a plaidé pour une meilleure organisation de la profession, en incitant à la création de coopératives afin de favoriser l’accès au financement, à la formation et aux marchés, à l’image des vignerons à l’international.
Dans une logique de durabilité, il a lancé l’idée « un palmier abattu, un palmier planté » et distribué 30 kits de travail comprenant chacun une machette, une lime, un couteau, un bidon de 20 litres, 1 kilogramme de bois amer et un tube d’insecticide.
« Il est de notre responsabilité de perpétuer ces savoirs et la culture du palmier qui nous donne au-delà du vin, les noix, les vers à soie et les champignons, entre autres », a déclaré Charles Oliva Mondjo.
Une semaille symbolique de palmiers a également marqué son engagement pour une production pérenne et responsable.
Charles Oliva Mondjo s’inscrit dans une démarche à la fois culturelle, économique et écologique.
En valorisant les malafoutiers et en leur proposant une vision durable, il rappelle que nos traditions peuvent être des leviers d’avenir — pour peu qu’on leur accorde la place qu’elles méritent.