DIG / L’opérateur de téléphonie mobile et fournisseur d’accès à Internet, Gabon Télécom, n’a pas été – alors pas du tout- content du rapport d’enquête de l’organisme américain Measurement Lab (M-Lab) classant le Gabon à l’avant-dernière place mondiale (188e mondial sur le 189 pays examinés), en terme de qualité de vitesse de téléchargement.
Selon le rapport d’enquête, pour télécharger une vidéo HD de 7,5 Go au Gabon, il faut une journée et près de 18 heures, soit un débit affiché de 0.41 Mbps.
La direction de la communication de Gabon Telecom a immédiatement envoyé un droit de réponse au quotidien « L’Union » contestant les résultats de cette enquête.
« La source qui a permis de publier l’article intitulé « La 4G du Gabon pas si rapide que ça », et qui incrimine particulièrement Gabon Télécom, se base sur des éléments non-fondés car les tests ici en local nous démontrent tout le contraire. Je vous remercie d’accepter de recevoir ces petites précisions afin de rétablir la vérité sur notre pays, d’une part, et de redorer l’image de notre entreprise qui a pris un coup à la sortie dudit article. Le rapport publié par l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA: Organisme international de la technologie mobile 2G/3G/4G), édition 2017, classe, selon un score allant de 1 à 100, plus de 150 pays africains en matière de connectivité mobile. Le classement se base sur 4 facteurs clés à savoir l’infrastructure (les installations permettant l’accès à l’internet mobile), les prix (appareils et forfaits mobiles), le degré de prédisposition des citoyens non-connectés à s’initier à l’internet mobile (compétences, environnement culturel et politique, etc.), ainsi que le contenu (disponibilité de services répondant aux besoins d’une population locale). Dans ce rapport, le Gabon arrive à la 11e place en Afrique, même si l’expérience client que ce soit pour la 4G+ ou la fibre optique est à même de le classer parmi les 5 premiers pays en Afrique ».