DIG/ Suite à l’expiration le 13 février 2018 du préavis de grève déposé le 7 février, le Bureau national de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a lancé un mouvement d’humeur de huit jours (8) depuis le 23 février dernier au sein de la société pétrolière Wire Group Oillfield Services opérant dans la capitale économique et spécialisée dans la maintenance et l’assistance pétrolière.
Selon la centrale syndicale, malgré l’ultimatum de 48 heures adressé le 20 février à Wire Group, l’administrateur général de cette société a catégoriquement refusé de payer les sommes dues pour l’ensemble des employés « dont les calculs ont été transmis par l’Onep à Wire ».
Cette grève doit couvrir toutes les installations où opère la société Wire Group au Gabon, précisément les sites Addax, Perenco, Total et Base Wire, précise le Bureau national de l’Onep.
« Le mardi 20 février, constant le statu quo par rapport aux paiements attendus, l’Onep a adressé un ultimatum de 48 heures. Force est de constater, pour le déplorer, que ce délai supplémentaire n’a servi à rien, l’employeur étant resté dans sa position de ne pas payer », dénonce l’Onep.
D.B.M
