DIG/ Dans l’optique d’intéresser massivement les populations à se lancer dans les activités agricoles, le ministre en charge de l’Agriculture, Yves Fernand Mafoumbi, envisage d’appliquer le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) dans le secteur agricole, a-t-il annoncé le 9 octobre 2017.
Selon le ministre, la mise en place du Smig dans ce secteur peu convoité par les populations gabonaises permettra de susciter de nouvelles vocations. Surtout en cette période de baisse drastique des ressources de l’Etat.
«Même si le projet Graine est encore loin de tenir ses promesses, en procédant à la mise en place de ce Smig, l’on espère motiver de nouvelles volontés», a indiqué Yves Fernand Manfoumbi.
Cette initiative du membre du gouvernement s’appuie sur le décret n° 855/PR/MTE du 9 novembre 2006 fixant le salaire minimum en République gabonaise.
En fait ce texte prévoit deux Smig distincts, celui relevant des salariés issus du régime général et ceux du régime agricole. En son article 2, ce décret stipule que « sur l’ensemble du territoire national, le salaire minimum interprofessionnel garanti est fixé à quatre-vingt mille francs (80 000 francs CFA) par mois pour le régime général et pour le régime agricole».
D.B.M