DIG/ Pris à parti par une certaine presse s’appuyant sur un rapport de la Cours des Comptes pour des supposées connivences dans l’affaire de détournement de fonds de 20 milliards de francs au ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, le ministre Pascal Houagni Ambouroue a tenu à apponter des éclaircissements, dans un entretien accordé au quotidien l’Union, mettant ainsi un point final à toutes les conjectures et autres affabulations.
« Sur ce sujet, je voudrais d’abord relever pour le déplorer que dans notre pays, les informations à sensation deviennent une véritable source de calomnies envers les institutions et les hautes personnalités.
A titre de rappel, il convient d’indiquer que le Président de la République a placé le septennat en cours sous le sceau de la bonne gouvernance.
Pour ma part, cette orientation du Chef de l’Etat constitue le postulat de mon management à la tête du Ministère depuis ma nomination.
Aussi, vous conviendrez avec moi que le rapport de la Cour des Comptes mis en cause ici couvre la période de 2002 à 2009. Il est donc pour moi difficile d’établir ou soutenir objectivement la responsabilité d’un tiers dans cette affaire. Au cours d’une audition au Sénat sur la question, j’ai invité les vénérables sénateurs à ouvrir une enquête parlementaire au besoin pour faire la lumière sur cette information.
Par ailleurs, dès ma nomination selon la feuille de route qui m’a été donnée par les plus hautes autorités en rapport avec cette problématique de la bonne gouvernance, j’ai pris deux importantes décisions.
A savoir, la fermeture de tous les comptes commerciaux au nom du ministère pour les orienter vers le Trésor public et la Caisse de Dépôts et de Consignation (CDC), de même que l’exigence du recours à un visa hiérarchique pour effectuer tout décaissement supérieur à cinq millions de FCFA. », a indiqué le ministre du Pétrole. Voilà qui est dit.