DIG/ Malgré les deux communiqués justificatifs des départements ministériels de la Justice et de l’Intérieur, suite aux actes de violence perpétrés le 14 mars 2017 sur les responsables d’Orabank, le gouvernement, par la voix de son porte-parole, a décidé de sortir le bâton.
Ainsi le Directeur de la Sécurité publique de la Préfecture de police de Libreville, le commandant de compagnie et le Chef des opérations ont été suspendus de leurs fonctions.
Les agents de police commis le jour même à l’agence Orabank ont également été mis aux arrêts.
« Concernant le ministère de la Justice, ces actes tombent selon les responsables du ministère de la Justice sous le coup des dispositions de l’article 139 du Code pénal et entrainent par la même occasion à l’encontre de l’huissier concerné une faute disciplinaire au sens des articles 16 et 17 de la loi n°11/70 du 17 décembre 1970 portant statut des huissiers de justice. Par ailleurs, pour le ministère de l’Intérieur, l’exécution de cette réquisition de la force publique a fait apparaître d’autres irrégularités notamment l’interpellation du responsable d’une agence ORABANK, toute chose inacceptable dans un état de droit. Aussi des mesures disciplinaires ont été prises par les autorités de tutelle », a indiqué Alain-Claude Bilie By-Nze.