DIG/ Il n’aura finalement pas survécu à son humiliante mise en examen le 23 janvier 2018, même si il avait été relaxé 9 jours plus tard (le 31 janvier) par le juge d’instruction en charge de son dossier.
A l’instar de Juste-Valère Okologho W’Okambat, Alain Ditona a été débarqué de son poste de Président du Conseil d’Administration de la Comilog, lors du Conseil des ministres du 12 avril 2018. Il avait été nommé le 1er juin 2017 en remplacement du français Claude Vilain. Son successeur au poste, n’est autre que l’ancien ministre des Mines, Ruffin Moussavou.
Alain Ditona Moussavou, 63 ans, est soupçonné de corruption et de malversations financières dans plusieurs dossiers.
La Direction générale des contre-ingérences et de la Sécurité militaire, encore appelée le « B2 », s’intéresserait particulièrement aux «prises de participation»supposées de la CDC dans certaines entreprises quand il en était le patron.
Les enquêteurs voudraient également faire la lumière, entre autres, sur «le rachat des créances d’entreprises publiques dont la CDC est pourtant actionnaire».