DIG/ Après 9 ans passés à la tête de la direction générale de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) depuis sa création en 2011, Alex Bernard Bongo Ondimba a officiellement cédé son fauteuil, le mardi 24 novembre 2020, à Daniel Christian Rogombé.
Au cours d’une cérémonie sobre présidée par le secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Serge Ename Nsolet, le frère cadet du chef de l’Etat n’a pas moins exprimé des regrets profonds quant au non aboutissement de certains projets. Notamment en raison des nombreuses coupes budgétaires subies par l’agence pendant près de 4 ans.
Cette réduction drastique des subventions allouées à son administration n’ont pas permis d’achever le projet du « Réseau de l’administration gabonaise » (RAG), qui devait permettre aux agents de l’État d’échanger des informations administratives fiables et sécurisées grâce à l’installation de la fibre optique et de faisceaux hertziens.
« Depuis la création de l’agence en 2011, j’ai mené́ avec des fortunes diverses, le développement de plusieurs projets pour lesquels, je n’ai aucun doute, vous apporterez un intérêt certain.
Parmi ces projets et sans être exhaustif, on peut citer : la construction du Backbone National en fibre optique, le Réseau de l’Administration Gabonaise, la mise en place d’une Autorité de Certification Nationale, la réalisation des projets du Schéma Directeur National des Systèmes d’Information et la sécurisation du système d’information de l’administration.
Je souhaite tout modestement qu’une attention particulière soit portée sur le RAG qui constitue notre ancrage dans l’administration gabonaise par rapport à̀ nos cœurs de métiers.
Concernant les ressources budgétaires, dans les éléments de passation de charge que je vous transmettrais, vous constaterez de vous-même la réduction drastique des subventions de l’état depuis environ quatre ans, ne m’ayant pas permis d’avoir des marges de manœuvre, toute chose ayant freiné l’avancée de certains projets de l’agence.
J’ai bien conscience que vous aurez à cœur d’appeler l’attention des autorités sur cette question précise », a indiqué l’ex-patron de l’Aninf.