DIG/ Au regard de la réussite spectaculaire de la saisie conservatoire de l’hôtel particulier Pozzo di borgo acheté à 65 milliards de francs par l’Etat Gabonais sis rue de l’Université à Paris, le président du groupe Sericom-Santullo BTP semble disposer des moyens de coercition pour « confisquer » les biens immobiliers de l’Etat gabonais existant sur le territoire français.
Après avoir obtenu l’avis de la Cour internationale d’arbitrage et du tribunal du Commerce de France, un succès qui le motive en faire plus, l’homme d’affaires italien de 81 ans, envisage dans les prochaines semaines saisir les recettes pétrolières du Gabon exportées par les banques françaises.
« A Paris, l’Italien a saisi la cour internationale d’arbitrage et le tribunal du commerce, qui ordonné la saisie conservatoire de l’hôtel particulier Pozzo di borgo, sis rue de l’université, dans la capitale française, et envisage de réquisitionner dans les prochaines semaines d’autres biens immobiliers appartenant à l’Etat gabonais, mais aussi de saisir les recettes pétrolières du pays transitant par les banques françaises », nous rapporte l’hebdomadaire panafricain.
Tandis que l’homme d’affaires gagne des points sur le terrain judiciaire en France, la filiale gabonaise du groupe Sericom-Santullo serait en train de payer les frais des révélations accablantes de ce dernier.
« Pour preuve près d’une centaine de personnes, dont les ministres encore en fonction, ont été entendus par la Direction générale de la recherche, le service gabonais de contre ingérence et de sécurité militaire. Et plusieurs ingénieurs de Sericom ont été expulsés, tandis qu’une dizaine-des italiens- ont quitté le pays clandestinement en franchissant la frontière camerounaise. La filiale gabonaise du groupe de Santullo a déjà dû licencier 300 personnes. Les chantiers en cours ont fermés, et le matériel a été abandonné sur place » nous confie notre confrère.
Dorian Bissielou Mbouala