DIG/ La représentante résidente du Groupe de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée équatoriale, Sylvie Dossou, a annoncé la fin de son mandat en tant que représentante résidente de cette institution financière au Gabon. C’est à la faveur d’une conférence de presse tenue le 13 juin 2017 à la salle de conférence du bureau de la Banque mondiale à Libreville.
Au cours de cet échange avec la presse, Sylvie Dossou a fait le point sur les activités de la Banque mondiale au Gabon, depuis son arrivée en 2015 dans un débat franc et ouvert.
« En moyenne, on a eu au Gabon une croissance forte jusqu’à 2014, qui a été essentiellement tirée par des prix élevés du pétrole, par un investissement public important à partir de 2014. Les prix du brut ont chuté et la croissance aussi. Donc, on a eu une croissance de 2,1% en 2016, et en 2017 elle s’effondre encore à 1% d’après nos prévisions. Nous avons une augmentation assez importante de la dette publique qui est d’environ de 64% du PIB », a indiqué Sylvie Dossou
Selon la représentante résidente de la Banque mondiale, cette institution financière continuera à financer les projets actifs au Gabon. Les questions de développement, de condition de vie des Gabonais restent encore en vue dans l’agenda de la Banque mondiale.
« Je quitte le Gabon en faisant le vœux que la crise économique actuelle due essentiellement à la chute des matières premières soit une opportunité pour ce pays de mettre en place des réformes vraiment structurelle qui sont nécessaires pour améliorer l’économie, les finances publiques. S’assurer que les secteurs sociaux : l’éducation, la santé qu’on a récemment vu en grève très souvent que ce secteur puisse vraiment répondre au besoin des Gabonais », a-t-elle conclu.
Chargée du développement des stratégies pour le Gabon et la Guinée équatoriale, Sylvie Dossou supervisait la mise en place des projets de la Banque mondiale dans ces deux pays.
Brice Gotoa