DIG/ Après trois mois d’intérim à ce poste, Bernardin Mvé Assoumou, a officiellement pris les commandes de la direction générale des Hydrocarbures, le 25 avril 2018, à la faveur d’une cérémonie d’installation présidée par le ministre du Pétrole, Pascal Houagni Ambouroue.
Nommé en Conseil des ministres le 12 avril dernier, ce haut cadre des Hydrocarbures, remplace Vincent de Paul Massassa, limogé après seulement 4 mois de service, lors du Conseil des ministres du 10 janvier 2018.
Selon le média confidentiel Africa Intelligence, « l’ex-monsieur pétrole de la présidence» Vincent de Paul Massassa, aurait fait perdre des milliards de francs à l’Etat à la suite du rachat en mai 2017 par Perenco des parts de Total sur une dizaine de gisements gabonais.
Lors de son intervention, le nouveau DGH, Bernardin Mvé Assoumou, a rappelé à l’impérieuse nécessité de ne jamais laisser les situations de crises l’emporter sur l’objectif final, qui est celui de donner un avenir pétrolier durable au pays.
« Je voudrais vous rassurer que le dialogue et la concertation seront des outils de communication que je privilégierais pour identifier avec vous les domaines où nous devons repenser nos façons de faire. Ce mode de communication occupera une place de choix dans le nouveau système de gestion de l’information que nous projetons mettre en place avec l’aide du service informatique », a t-il indiqué en toute conviction.
En effet, le secteur des hydrocarbures au Gabon traverse une phase assez difficile, caractérisée par une baisse de l’activité. Celle-ci résulte de la crise internationale qui secoue et ébranle les économies mondiales, même les plus robustes. En outre, elle concerne aussi le déclin naturel de nos champs pétroliers.
Pour le ministre du Pétrole, cette situation impose des défis à relever. Il s’agit, entres autres : de la finalisation des travaux d’adaptation du code pétrolier actuel afin de le rendre plus flexible et attractif ; de la création d’un cadre favorable à la recherche pétrolière et au développement des découvertes d’hydrocarbures existantes et futures ; de l’optimisation des recettes pétrolières ; de la promotion du bassin sédimentaire pour la poursuite de la recherche pétrolière. Sans omettre la mise en place des conditions de développement du marché gazier.
Brice Gotoa