DIG/ Réuni autour de trois principaux objectifs à savoir : l’appropriation de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) par les parties prenantes ; la collecte des suggestions et propositions en vue d’enrichir la PNE ; la recherche d’un consensus sur l’approche et les axes d’intervention prioritaires ; l’atelier de formulation sur la mise en œuvre de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) s’est tenu du 11 au 12 mai 2017 à Libreville autour de six thématiques clés sur les enjeux du marché de l’emploi au Gabon.
En chantier depuis 2013, et élaboré par le ministère du Travail et de l’Emploi avec l’appui du Bureau international du Travail (BIT), la formulation de la PNE, selon le Directeur du cabinet du ministre du Travail Léon Dembet, constitue un instrument efficace dans la lutte contre le chômage.
« Il est donc impératif de faire face à cette situation et de réfléchir à des nouveaux mécanismes et stratégies susceptibles de maintenir voire accélérer le rythme de notre développement socioéconomique, afin de réduire considérablement le taux de chômage des jeunes par la mise en place d’une politique cohérente de création d’emploi au niveau national », a indiqué Léon Dembet, malgré le taux de chômage évalué à 35% chez les jeunes (de 15 à 24 ans).
Recommandée par la convention 22 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) datée de Juin 1964, l’instauration de cette Politique Nationale de l’Emploi a été plébiscitée par le représentant du Bureau International du Travail (BIT) présent à cet atelier.
« Cette politique permettra à n’en point douter de réorienter les politiques, les stratégies, les programmes, et aussi les politiques des institutions du marché du travail, de manière à ce que l’on puisse endiguer le fléau du chômage chez les jeunes en particulier, du sous-emploi, des inégalités et de la pauvreté », a précisé Ali Madaï Boukar, un spécialiste des politiques d’emploi et du développement productif.
Cette initiative du ministère du Travail et de l’Emploi bénéficie, considérablement, du soutien des partenaires tels que l’Unicef et le Bureau International du Travail (BIT), qui mobilisent des fonds et la technicité des spécialistes internationaux pour aider le Gabon à relever ses défis en matière de création d’emplois.
Dorian Bissielou Mbouala