Le C.G.C plombé par une masse salariale insoutenable

DIG/ Les mauvaise orientations managériales seraient-elles la cause de l’incapacité du Conseil Gabonais des chargeurs à honorer aujourd’hui tous ses engagement financiers.

Selon son directeur général, Liliane Nadège Ngari épouse Onanga Y Obéghe, depuis le mois d’Avril 2017, la Direction générale du C.G.C a été contrainte d’accepter la mise en œuvre d’une nouvelle grille de salaires issue d’une convention collective signée avec les partenaires sociaux, après accord du Conseil d’administration.

«La mise en œuvre de cette grille répondait aux préoccupations des salariés, représentés au sein des deux organisations syndicales du C.G.C (SYNATRA C.G.C et SYNA C.G.C), qui avaient demandé la  revalorisation des salaires pour favoriser la paix et la stabilité sociale dans l’établissement », indique t-elle.

Malheureusement, l’application de cette nouvelle grille salariale a eu un effet mortifère sur son fonctionnement avec une masse salariale qui s’élève désormais à plus de 3,7 milliards de francs par an.

«Les recettes propres ne suffisent plus à couvrir les charges salariales, qui se caractérisent par une pyramide inversée de ses effectifs, jugés plus ou moins pléthoriques, comparativement aux autres Conseils des Chargeurs ou organismes assimilés de la sous-région », déplore la patronne du CGC.

C’est donc face à ce constat que le gouvernement a décidé de commettre une mission du Comité de privatisation au C.G.C.

Cette mission consistera à faire un full audit sur le plan organisationnel, juridique, comptable et financier. Elle devrait déboucher sur des propositions efficaces de restructuration, afin de rétablir un équilibre financier entre les charges et les recettes, et ramener in fine la paix sociale au sein de l’établissement

 

 

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La Redaction

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