DIG/ Alors qu’ils possèdent environ 60% du potentiel hydroélectrique de tout le continent africain, les 10 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sont, paradoxalement, en majorité dépourvus d’électricité.
En effet, plus de 60% de sa population n’a pas accès à l’électricité.
Cette problématique était au centre de l’Atelier Régional de validation des Etudes d’Avant-Projet Détaillé (APD), d’Impact Environnemental et Social (IES) et du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) d’aménagement des sites hydroélectriques de Booué et de Tsengué-Leledi organisé récemment par visioconférence entre les Etats membres de la CEEAC et la Banque africaine de développement (Bad).
Lesquels visent à assurer une disponibilité accrue en énergie hydroélectrique au profit des quatre pays concernés (Cameroun, Congo, Gabon et Guinée Equatoriale).
Ces projets à caractère régional devraient non seulement permettre de renforcer la coopération et l’intégration régionales mais aussi de construire un maillon important d’infrastructure de réseaux électriques interconnectés en Afrique centrale.