CMAE 2017 : L’Afrique s’engage pour la survie de la planète

DIG/ Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a présidé, le 14 juin 2017 au Radisson Blu de Libreville, la cérémonie d’ouverture  des travaux du segment ministériel de la 16ème Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE).

Entamé avec un premier segment dédié aux experts lundi dernier, le thème de cette 16ème session oriente  vers ce qui doit être urgent et utile pour le continent africain.

En plus des éléments qui ont été soumis par les experts, le Chef du gouvernement gabonais a exhorté les participants à prendre des décisions et de formuler des recommandations claires sur les questions d’ordre existentiel pour la CMAE, à savoir son financement et son statut.

« Nous sommes donc invités à œuvrer dans le sens de donner les moyens à la CMAE aux plans financiers, techniques et institutionnels. C’est une démarche qui incombe à tous nos Etats, de manière individuelle et collective. Mais ce challenge ne peut être traité par les seuls Etats africains car les problématiques auxquelles nous sommes confrontés sont complexes et d’envergure mondiale. Aussi, me plaît-il de lancer un appel aux partenaires afin qu’ils poursuivent leurs appuis multiformes, car la survie de l’humanité entière en dépend », a déclaré Emmanuel Issoze Ngondet.

Pour le Commissaire de la commission de l’Union africaine, Josefa Leonel Corriea Sacko, le thème de cette session revêt une très grande importance pour la mise en œuvre de nos différents programmes et activités tels que : Nutriment pour le développement en Afrique ; le programme de travail de haut niveau sur l’action pour le changement climatique en Afrique ; etc.

« Au moment où nous nous engageons dans la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat, la décision des Etats-Unis de se retirer de cet accord doit nous interpeler nous africains pour prendre nous-même en main notre destin et nos priorités de développement. Nous sommes tous conscient que l’Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets néfastes du changement climatique et que la variabilité climatique et le phénomène météologique extrême sont des effets néfastes sur la dégradation de terre. Par conséquence, nous implorons tous les Etats membres pour qu’ils participent à la 13ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la désertification qui aura lieu en Chine. Notre participation nous aidera à défendre les priorités et les intérêts de l’Afrique », a exhorté Josefa Leonel Corriea Sacko.

Au cours de cette cérémonie, le ministre égyptien Dr.Khaled Fahmy, de l’Environnement a remis le flambeau à Estelle Ondo, ministre gabonais de l’Environnement pour un mandat de deux ans à la tête de la CMAE.

Brice Gotoa

 

 

 

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