DIG/ Face à la brouille déclarée entre les responsables de Cimaf Gabon et ses revendeurs de ciment, le ministre de la promotion des investissements privés, du commerce et de l’industrie Madeleine Berre a convoqué en urgence, le 30 aout 2017 à son cabinet, les responsables de ciment d’Afrique (Cimaf).
Il s’agissait pour Madeleine Berre de clarifier aux partenaires marocains, la mesure prise par le gouvernement sur l’interdiction d’importation du ciment pendant une période de 2ans.
“ Nous avons souhaité réactualiser les objectifs recherchés à travers la mesure prise par le gouvernement. Nous avons réaffirmé que cette décision avait un seul objectif essentiel : dynamiser le tissu industriel, créer un tissu entrepreneurial dans la chaîne des valeurs dans les métiers du ciment et de l’industrie du ciment, renforcer l’employabilité des jeunes gabonais dans les métiers qui participent de la logistique et de la revente du ciment et enfin garantir le pouvoir d’achat et le prix et la stabilité du prix du ciment sur l’ensemble du territoire. Nous tenons à préciser que cette décision d’interdiction d’importation ne consacre en rien un monopole. Il s’agit d’une décision qui s’applique sur l’ensemble du territoire. Et que tout opérateur dans la cimenterie pourrait y avoir droit ” a indiqué le ministre.
Le directeur général pays de Cimaf, Salim Kaddouri, a tenté, tant bien que mal, à expliquer au ministre les raisons de la suspension de la fourniture de ciment à certains revendeurs endettés.
En guise d’apaisement, il a promis d’établir un moratoire d’apurement des arriérés de dette avec les principaux revendeurs afin d’éviter une quelconque pénurie du produit sur le territoire national.