Corruption au Gabon : Les Nations unies sous le choc !

DIG/ Ministres de la république, Directeurs généraux d’établissements publics, procureur de la République, porte-parole de la Présidence, directeur de police, des renseignements…

La vague d’interpellations de plusieurs hautes personnalités soupçonnées de corruption et de blanchiment de grande envergure révèle à la face du monde le niveau corruption à tous les étages de l’appareil administratif national.

Des révélations, qui laissent sans voix plusieurs responsables d’institutions internationales, choqués de l’ampleur supposée des milliards de francs détournés ou rapatriés dans des paradis fiscaux au moment ou l’Etat fait la « manche » en s’endettant inexorablement auprès des bailleurs de fonds pour sauver le pays de la banqueroute financière.

Lors du lancement de la campagne de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le lundi 12 novembre 2019, le Représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Stephen Jackson, a fait part de l’inquiétude animant l’institution onusienne relativement à ce fléau au Gabon.

S’exprimant au nom de tous les organismes du système des Nations unies en poste au Gabon, Stephen Jackson a déclaré qu’au Gabon « la corruption nuit à l’équilibre social et entrave l’exécution des programmes. Elle constitue un frein pour l’harmonisation des ressources et ternit l’image du pays ».

Devant une salle médusée et un premier ministre dans ses « petits souliers », le représentant onusien n’a pas manqué de rappeler à l’assistance les faits de détournement de grosses sommes d’argent, qui ont défrayé la chronique depuis son entrée en fonction.

« Ce n’est pas tant ces faits qui m’ont ému, car la corruption existe partout. Mais plutôt l’espèce de résignation face à cette réalité. Pourvu que l’on passe des très beaux discours et autres beaux documents, à des actions concrètes et significatives », a souligné Stephen Jackson.

 

 

 

 

 

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La Redaction

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