DIG/ Il est vrai que la crise financière internationale actuelle fragilise considérablement les économies africaines à l’exemple du Gabon dépendant à plus de 80% des matières premières. Et ce, malgré les projets de diversification dont les résultats sont toujours attendus.
Si l’on reconnait en partie l’impact de cette crise sur la situation économique du pays, il n’en demeure pas moins que le degré de son instabilité trouve également son origine dans les détournements de fonds orchestrés par certaines hautes personnalités du pays.
L’opération « Mamba » lancé par les autorités de la république dans le but d’assainir les finances publiques confirme l’ampleur du siphonnage des comptes publics.
Ces montants faramineux donnent aujourd’hui du tournis à l’opinion publique qui réclame que justice soit faite.
L’ancien ministre de l’Economie Magloire endosse près de 500 milliards pour son échec dans le projet des logements sociaux. Quant à l’ancien ministre du Pétrole et des Hydrocarbures Etienne Ngoubou, il supporte à lui seul 700 milliards de francs pour le projet de construction du barrage hydroélectrique FE 2 (Mitzic) et de celui de la Ngounié sur les chutes de l´Impératrice Eugénie, par la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder Gabon).
« 500 milliards pour une seule personne, je trouve que c’est anormal au regard de la pauvreté dans laquelle croupisse les populations gabonaises » s’est indigné une compatriote tout en souhaitant plus de transparence dans cette opération.
D.B.M
