Dette des entreprises françaises : Le CIAN exige plus de transparence au Gabon

DIG/ La France s’inquiète t-elle de la capacité du gouvernement gabonais à honorer ses engagements financiers vis-à-vis des entreprises françaises installées sur son sol ?

Fervent défenseur des intérêts français, et bien que conscient de la situation économique du Gabon, le président du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), Etienne Giros, a indiqué lors d’un entretien, le 9 décembre 2020 avec l’ambassadeur de France au Gabon, Liliane Massala, que ses membres souhaitent qu’une large communication soit faite sur les dettes de l’Etat vis-à-vis des entreprises françaises.

Une volonté qui peut laisser croire à une certaine opacité dans la gestion des créances de l’Etat vis-à-vis des entreprises françaises.

Surtout que dans une tribune publiée le 20 février 2020, Etienne Giros avait déjà marqué son inquiétude concernant les arriérés de paiement dus aux entreprises et les ruptures de contrats de concessions négociées avec le privé au Gabon, en République centrafricaine, au Congo et au Cameroun.

Pour le Président du Cian, « l’addition de tous ces facteurs explique les mauvaises performances des pays de la Cemac au classement Doing Business de la Banque mondiale, qui sert bien souvent de boussole pour les investisseurs internationaux ».

Il faut savoir le Cian est une organisation patronale privée française qui rassemble des entreprises industrielles et de services, grands groupes ou PME-PMI, investissant en Afrique.

Il compte 160 entreprises membres qui réalisent en Afrique un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros environ (40 000 milliards de francs), soit 80% de l’activité économique française en Afrique.

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La Redaction

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