Le gouvernement devrait repenser en profondeur sa stratégie en matière de législation des affaires.
D’après le dernier rapport de la Banque mondiale sur la facilité à faire les affaires dans le monde, Doing Business 2017, le Gabon a chuté de 3 places au classement par pays, passant du 161e rang au 164e.
En dépit de la création, ces sept dernières années, d’une multitude d’agences gouvernementales dédiées à la promotion des investissements (CDE, Apiex, Anpi…), le rapport indique que tous les indicateurs d’évaluation de l’environnement des affaires au Gabon ont régressé.
Il s’agit notamment de la création d’entreprises (-8) ; L’obtention d’un permis de construire (-3) ; Le raccordement à l’électricité (-4) ; Le transfert de propriété (0) ; L’obtention de prêts (-9) ; La protection des investisseurs minoritaires (-1) ; Le paiement des taxes et impôts (-1) ; Le commerce transfrontalier (-1) ; L’exécution des contrats (-5) et le règlement de l’insolvabilité (-2).
L’étude souligne que le nombre de jours et de délais pour créer une entreprise au Gabon sont deux fois supérieures à la moyenne continentale.
Alors qu’il ne faut que 4 jours pour démarrer son « business » au Rwanda, il faut patienter 50 jours au Gabon. Soit 1 mois et 20 jours. Une éternité.