DIG/ Au terme d’âpres négociations, les 378 ex-employés de ESS Gabon ont finalement obtenu gain de cause.
Sollicité afin d’apporter sa médiation dans le conflit les opposant à leur ancien employeur concernant les indemnités de départ, le ministre du Pétrole Pascal Houangni Ambouroue a bouclé, avec succès, la seconde phase des négociations portant sur leur situation après la cessation des activités ESS Gabon, filiale locale du leader mondial du catering, Compass.
En termes d’acquis, les ex-employés s’en tirent avec une rallonge de 500 000 euros, soit près de 328 millions de francs CFA et un bonus de séparation, équivalent à neuf mois de salaires, à la fin du contrat en mai 2018.
Ces acquis ont été matérialisés par la signature entre les délégués du personnel et les responsables d’ESS Gabon, d’un accord de bonne séparation, le 16 février dernier à Libreville.
« Toutes mes interventions au sein des différentes crises dans des sociétés pétrolières notamment, à Shell Gabon, Maurel et Prom et aujourd’hui à ESS Gabon, ont été inscrites sous le sceau de facilitateur. C’est donc une fois de plus, à la demande des délégués du personnel que je suis intervenu à ESS Gabon pour essayer de trouver une solution à leur situation. Autrement dit, je suis tout à l’aise de pouvoir communiquer aujourd’hui sur le travail que nous venons de faire ensemble avec ESS Gabon et les délégués du personnel.», a t-il indiqué.
Selon Pascal Houangni Ambouroue, « la prochaine étape des négociations consiste à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pétrolier, afin de voir comment ses employés qui, à partir du 1er mai vont se retrouver au chômage, peuvent être intégrés dans chaque société.».
Interrogé sur la mise à l’écart de l’Onep dans les négociations, le ministre s’est voulu clair à ce sujet :
« L’objectif du ministère du Pétrole n’est pas de casser l’Onep. Au contraire, notre objectif était de trouver une solution à une crise qui n’a que trop durée », a t-il souligné.