La faiblesse des données statistiques des pays africains est un frein au développement, selon le FMI

DIG/ Pour faciliter l’exécution de la mise en œuvre de certains programmes de développement supportés par le Fonds monétaire international ( FMI), les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire bénéficient de l’expertise technique des spécialistes de l’institution de Bretton woods.

En effet,  les autorités de ces pays éprouvent toujours des difficultés à produire les données statistiques (économiques et financières) en vue de remplir leurs obligations auprès du FMI et justifier la pertinence de leurs projets économiques.

« Est-ce que vous savez que les problèmes  majeurs des états de la Cemac est de pouvoir nous fournir les statistiques. Il y a des moments où nous sommes obligés de procéder par estimation puisque la capacité du pays à regrouper les statistiques est tellement faible. Dans ce sens le Fmi envoie des experts qui sont des spécialistes », a expliqué Lucie Mboto Fouda, la chargée des relations médias auprès du FMI, exposant lors de la formation des journalistes de la Cemac tenue à Libreville du 05 au 07 avril 2017.

C’est pour répondre à cette attente que le FMI, grâce à l’appui de 40 de ses partenaires, mobilise ses compétences en matière d’assistance technique, de développement de capacités, de formation et conseils pour accompagner les 189 pays membres dans l’exécution optimal de leurs projets. A la seule différence que 80% de cette assistance technique revient aux pays en voie de développement, selon Lucie Mboto.

Toutefois, cette assistance technique nécessite de fonds considérables. Au cours de l’exercice 2016, l’institution financière internationale a dépensé des millions de dollars pour financer les activités d’assistance technique envers les pays membres.

Malgré ce soutien du FMI, les pays de la Cemac sollicitant des fonds considérables peinent à amorcer une véritable diversification de leurs économies.

Cette situation est simplement la résultante de la mauvaise gestion des ressources publiques, la mauvaise gouvernance, l’absence des projets à fort impact social et le manque d’exécution des programmes arrêtés, a dénoncé Lucie Mboto Fouda.

D.B.M 

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La Redaction

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