DIG/ Selon le Fonds monétaire international (FMI), la pandémie de la Covid-19 a, en l’espace de quelques mois seulement, mis en péril des années de progrès durement acquis sur la voie du développement et bouleversé l’existence et les moyens de subsistance de millions de personnes en Afrique subsaharienne.
D’après les projections du fonds, l’activité en 2020 devrait subir une contraction de 3 %, ce qui reste le plus mauvais résultat jamais observé. Pour 2021, la croissance régionale devrait se redresser modestement à 3,1 %.
Ces perspectives sont exposées à des risques importants, notamment en ce qui concerne l’évolution de la pandémie de la Covid-19 et la résilience des systèmes de santé de la région.
Ces risques sont aggravés par l’incertitude entourant le financement extérieur : les besoins sont estimés à environ 900 milliards de dollars sur la période 2020–23, dont 130 à 410 milliards de dollars pour lesquels les sources ne sont pas connues.
Globalement, pour le FMI, les perspectives de la région d’Afrique subsaharienne seront fonction de la disponibilité de financements supplémentaires et de réformes nationales porteuses de transformations qui permettront de renforcer la résilience (accroissement des recettes, passage au numérique, amélioration de la transparence et de la gouvernance), d’accélérer la croissance à moyen terme, de créer des débouchés pour une vague de nouveaux arrivants sur le marché du travail et d’avancer vers les objectifs de développement durable.