DIG/ Selon le coordinateur du bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia, le budget total du Cadre de programmation pays, allant de 2017-2022, s’établit à 4,66 milliards de FCFA (7,5 millions de dollars), contre 5,374 milliards de FCFA (10, 6 millions de dollars) affectés lors du CPP 2013-2016. Soit une baisse de 741 millions de FCFA.
Cette annonce a été communiquée au cours de la signature du document cadre entre ce responsable du bureau sous régional de le FAO et le ministre en charge de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi le 17 mai dernier.
Ce rétrécissement budgétaire s’explique par la faiblesse des fonds collectés au cours de la période d’exécution du premier CPP (2013-2016), et qui a été financé uniquement par les ressources propres de la FAO en l’absence de la participation de l’Etat gabonais.
« Dans les résultats de l’évaluation du premier CPP, il ressort que le taux de mobilisation des ressources a été très faible. Conscients de cette réalité, on a préféré être plus réaliste cette fois-ci. Sachant que toutes les ressources qu’on a mentionnées dans le cadre du premier CPP ont été tirées des fonds propres de la FAO. Aucune mobilisation n’a été faite du côté du gouvernement. Voilà pourquoi pour le second CPP a voulu être plus objectif », a expliqué Huguette Biloho Essono, la responsable du programme CPP.
Pour faire des directives du cadre de programmation pays une réussite, le FAO exhorte le Gabon à intensifier ses efforts dans l’élaboration des projets de coopération technique pour espérer développer les chaines de valeur existantes (agriculture, pêche, forêt, aquaculture, élevage).
Selon l’institution onusienne, il faudrait ajouter à cela la mise en place des financements susceptibles de financer ces programmes sur le court, moyen et long terme.
C’est n’est que cette manière que le pays parviendra à atteindre ses objectifs, a insisté la FAO.
Dorian Bissielou Mbouala