DIG/ En raison d’un dysfonctionnement dans la chaîne d’approvisionnement local sur les circuits commerciaux traditionnels, une pénurie de tabac fait rage depuis près de 3 semaines à Libreville et dans les autres chefs-lieux provinciaux.
Si à la Régie gabonaise des tabacs, on semble minimiser cette situation en opérant un black-out sur les véritables raisons de cette pénurie, sur le marché et chez les détaillants, le prix du bâton de cigarette et du paquet ont grimpé vertigineusement en raison de sa rareté.
Ainsi traditionnellement vendue à 50 francs l’unité, un bâton de cigarette (toutes marques confondues) se négocie désormais à…250 francs.
Le paquet de 20 cigarettes, habituellement vendu à 1000 francs, s’écoule maintenant à 5000 francs au marché noir.
Un circuit parallèle alimenté depuis le Cameroun voisin à travers un trafic bien organisé qui échappe totalement à la Direction générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC).
« Nous avons enregistré quelques dysfonctionnements sur le plan de la logistique, certes. Mais à compter de la semaine prochaine, le tabac sera effectivement de retour dans les circuits commerciaux », a rassuré un haut cadre de la Régie gabonaise des tabacs.