DIG/ Tous les biens immobiliers et autres objets de valeur saisis dans le cadre de l’affaire dite des « Biens mal acquis » dont est impliquée la famille Bongo Ondimba seront restitués aux gouvernements des pays spoliés afin de mettre en place des projets de développement.
Ainsi en a décidé le Sénat français, qui a officiellement adopté, le 20 juillet 2021, la création d’un dispositif de restitution de ces avoirs acquis de manière douteuse et frauduleuse.
De façon concrète, le texte prévoit que soient «restituées, au plus près de la population de l’État étranger concerné», les «recettes provenant de biens confisqués aux personnes définitivement condamnées pour blanchiment, recel…».
Selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, il s’agira de financer des actions de coopération et de développement dans les pays concernés, notamment en matière de santé, éducation, égalité femmes-hommes, etc.
D’après les révélations du journal « Le Figaro », en 10 ans d’investigations, le groupe d’enquête sur les biens mal acquis (BMA) logé au sein l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF a déjà saisi de nombreux biens appartenant à la famille Bongo d’une valeur d’environ 100 milliards de francs CFA.
