Grève de la SEEG : Un service minimum aux effets incertains

DIG/ Les négociations entamées, du 2 au 4 novembre 2017, entre le Syndicat national des travailleurs du secteur d’eau et d’électricité (SYNTEE+) et la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ont finalement échoué.

Réunis en assemblée générale le 6 novembre 2017, les membres de cette centrale syndicale ont décidé de la reprise immédiate du mouvement de grève suspendu le 2 novembre dernier.

« Le monde entier sait que dernièrement l’Etat vient de verser 31 milliards de francs. Cette compensation a allégé la dette de la société. Ils pouvaient maintenant se réengager à nouveau. Ce qui n’a pas été le cas », a expliqué Jérôme Mvone Nguema, secrétaire général du SYNTEE+.

Conscient de l’importance de ce secteur vital, le SYNTEE+ dit restreindre au cas par cas leur service minimum selon les situations.

«  Le service minimum est restreint encore aujourd’hui parce que la production d’eau et d’électricité débutera à 7h30 comme chaque jour et prendra fin à 20h. Dans toutes les localités, c’est seulement les caisses qui vont fonctionner et une caisse à l’intérieur de 7h30 à 12h00. Pour tout Libreville et ses environs, tout le monde est concentré au siège, il y a 4 caisses qui vont arrêter à midi et le personnel d’accueil n’est pas au service minimum. On a laissé toutes les ressources humaines et les comptabilités pour aider l’employeurs à travailler », a t-il prévenu.

Le SYNTEE+ conditionne la reprise des activités à la satisfaction intégrale de leurs revendications.  A savoir : le paiement des allocations et autres prestations de la CNSS ; le paiement avec effet rétroactif de la 3e tranche de la prime de logement ; la prime d’eau et d’électricité du bonus des agents partant à la retraite ; l’application sans restriction des données issues des évaluations des agents.

Brice Gotoa

 

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La Redaction

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